Titre : | Les adolescents | Type de document : | Livre, rapport, mémoire | Auteurs : | M. FIZE, Auteur | Editeur : | Paris : Le Cavalier Bleu | Année de publication : | 2002 | Importance : | 127 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-84670-028-3 | Langues : | Français | Catégories : | ADOLESCENTS PUBERTE SEXUALITE SOCIOLOGIE VIOLENCE
| Index. décimale : | 421 Adolescence | Résumé : | On ne présente plus les adolescents. C'est un tort. Ces garçons et filles qu'on nomme de la sorte changent en permanence parce que le monde évolue constamment; les adolescents d'aujourd'hui ne ressemblent donc plus guère à ceux d'hier (hormis, naturellement, la puberté qui demeure, elle, soumise à d'immuables mécanismes biologiques).
On dit toutes sortes de choses sur les adolescents : qu'ils sont bien dans leur peau mais mal dans leur vie (ou l'inverse), bien dans leur famille mais pas très heureux à l'école (ou parfois le contraire). Eux-mêmes disent des choses sur eux, les mêmes souvent que les autres : qu'ils sont bien avec leurs pairs, ont confiance en l'avenir, etc.
Bref, les adolescents, les "ados" comme disent les médias, sont mis à toutes les (mauvaises) sauces. "Ados" : ce raccourci n'est-il pas au demeurant une bien vilaine manière de signifier à ces êtres "renaissants" leur insuffisance (autant dire leur inexpérience) de la vie? Mais de quel droit les appelons-nous "nos ados"? Cet adjectif possessif n'est-il pas pour nous, les adultes, une façon de marquer la possession de cet âge qui pourrait nous échapper?
Il s'agit moins de rendre "grâce" aux adolescents (le projet ne serait en effet, pas très scientifique) que de leur rendre "justice". Ni référence, ni déférence, tel sera le propos. Les adolescents ne sont pas meilleurs que les adultes; ils peuvent être pires... comme eux. |
Les adolescents [Livre, rapport, mémoire] / M. FIZE, Auteur . - Paris : Le Cavalier Bleu, 2002 . - 127 p. ISBN : 978-2-84670-028-3 Langues : Français Catégories : | ADOLESCENTS PUBERTE SEXUALITE SOCIOLOGIE VIOLENCE
| Index. décimale : | 421 Adolescence | Résumé : | On ne présente plus les adolescents. C'est un tort. Ces garçons et filles qu'on nomme de la sorte changent en permanence parce que le monde évolue constamment; les adolescents d'aujourd'hui ne ressemblent donc plus guère à ceux d'hier (hormis, naturellement, la puberté qui demeure, elle, soumise à d'immuables mécanismes biologiques).
On dit toutes sortes de choses sur les adolescents : qu'ils sont bien dans leur peau mais mal dans leur vie (ou l'inverse), bien dans leur famille mais pas très heureux à l'école (ou parfois le contraire). Eux-mêmes disent des choses sur eux, les mêmes souvent que les autres : qu'ils sont bien avec leurs pairs, ont confiance en l'avenir, etc.
Bref, les adolescents, les "ados" comme disent les médias, sont mis à toutes les (mauvaises) sauces. "Ados" : ce raccourci n'est-il pas au demeurant une bien vilaine manière de signifier à ces êtres "renaissants" leur insuffisance (autant dire leur inexpérience) de la vie? Mais de quel droit les appelons-nous "nos ados"? Cet adjectif possessif n'est-il pas pour nous, les adultes, une façon de marquer la possession de cet âge qui pourrait nous échapper?
Il s'agit moins de rendre "grâce" aux adolescents (le projet ne serait en effet, pas très scientifique) que de leur rendre "justice". Ni référence, ni déférence, tel sera le propos. Les adolescents ne sont pas meilleurs que les adultes; ils peuvent être pires... comme eux. |
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