Résumé :
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Avant la disponibilité de la contraception hormonale féminine, les hommes des pays d'Europe occidentale, à travers l'utilisation du préservatif et la pratique du coït interrompu, avaient une grande partie de la responsabilité pour la régulation des naissances. En dépit de ce fait, le développement des méthodes hormonales masculines a reçu peu de soutien des divers acteurs qui pourraient favoriser leur arrivée sur le marché et leur distribution : l'industrie pharmaceutique, le corps médical, les bailleurs de fonds de recherche internationaux et les médias. Une déconstruction des représentations et valeurs sous-jacentes, mais rarement explicites, relatives aux rapports de genre nous permet de comprendre pourquoi la contraception hormonale masculine reste coincée dans le marasme qui prévaut depuis plusieurs décennies.
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