Résumé :
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Si l’hygiène scolaire appartient au XIXe siècle, la médecine scolaire au XXe siècle et l’éducation à la santé à l’école à la fin du XXe, début du XXIe siècle, les précautions à l’égard de la santé des élèves sont encore bien antérieures. La prévention, même si historiquement le terme n’a pas toujours été alors employé dans le registre de la santé, est une construction culturelle au sens où l’entendent les anthropologues, c’est-à-dire qu’elle n’est pas une notion moderne, propre aux sociétés occidentales, mais qu’elle est inhérente à toutes les cultures, à tous les systèmes sociaux, chacun développant alors ses propres précautions de santé, que celles-ci fassent appel à des remèdes empiriques ou savants (Fainzang, 1992). C’est justement à la prévention à l’école, c’est-à-dire à l’ensemble des pratiques et mesures visant à éviter ou à réduire le nombre et la gravité des maladies et des maux, ainsi qu’à entretenir la santé au quotidien par une régulation du régime de vie, que l'auteur s'intéresse dans le présent article
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