Résumé :
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La clause de conscience est digne de respect pour autant qu'elle soit invoquée sur base d'une réflexion morale sérieuse. Le refus de pratiquer un avortement chez une femme en situation de détresse, de plus en plus fréquent, représente une menace pour la santé publique. Si, à première vue, il y a conflit entre les droits de la femme et ceux de certains membres du personnel soignant, en réalité l'attitude de ces derniers découle d'un manque de formation, tant civique que médicale. Un meilleur encadrement devrait pouvoir y remédier.
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